La haltechaleur s’annonce achalandée
CLAUDE PLANTE claude.plante@latribune.qc.ca
SHERBROOKE — Les intervenants en itinérance s’attendent à devoir répondre à une plus grande demande pour les services lors de la vague de froid qui affectera la région sherbrookoise ces jours-ci.
Les locaux de la « halte-chaleur », sur la rue Alexandre au centre-ville, pourraient bien être plus achalandés en fin de semaine, alors que le mercure plongera sous les moins 20 degrés dans le jour.
On a pu engager un agent de sécurité supplémentaire pour cette période particulière.
« Nous nous attendons à une plus grande demande et à devoir faire plus de rotations des personnes présentes. Habituellement, c’est aux heures, mais tout dépendra des conditions à l’extérieur », note Gabriel Pallotta, coordonnateur de la Table itinérance de Sherbrooke.
« Habituellement, nous gardons de 10 à 15 personnes en même temps. Avec la ressource additionnelle, nous pourrons monter ce nombre à 22. »
On comptera donc sur les services de trois agents de sécurité et d’une intervenante, ajoute M. Pallotta.
La halte-chaleur a ouvert ses portes le 1er décembre dernier. Elle se veut un endroit sécuritaire où les personnes peuvent se reposer. Ce local est situé au 385 de la rue Alexandre, rappelons-le.
Les usagers y trouvent du café, de l’eau chaude et des collations. On peut aussi y dénicher des vêtements chauds de rechange.
À la Chaudronnée, sur la rue Bowen Sud, on prévoit devoir s’ajuster en fonction d’une demande plus grande pour les repas. « Il y aura plus de souplesse dans les heures d’ouverture. Plus de tolérance aussi pour ce qui est des normes à respecter », souligne le coordonnateur François Lemieux.
« Nous avons aussi toujours quelques vêtements chauds au cas pour ceux qui en manqueraient, comme des bas de laine et des tuques. »
Du côté du Service de police de Sherbrooke, on ne prévoit pas de mesure particulière pendant cette période de froid polaire. Toutefois, « nos patrouilleurs sont bien au fait de la situation et seront attentifs. Nous pourrons rapidement intervenir en cas de besoin », assure Martin Carrier, porte-parole du corps policier municipal.
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