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RETAILLE D’ENTREVUE

YVES BERGERAS, LE DROIT

GATINEAU — La chanteuse Geneviève Leclerc est aussi femme d’affaires, et, depuis quatre ans, directrice artistique de la plupart de ses projets.

« Et je suis, par ricochet, productrice. Mais ça, ce n’est pas un boulot : c’est juste pour dire que c’est celui qui paie », sourit la Gatinoise, en mentionnant que faire un album comme celui qu’elle a lancé récemment, Interprète, lui coûte environ 30 000 $.

L’essentiel de son gagne-pain, ce sont toutefois les cours de chant. Elle a profité de la pandémie pour se plonger dans l’enseignement, essentiellement en virtuel. Durant le confinement, elle s’était aussi frottée aux concerts virtuels ainsi qu’à la réalisation et l’animation de balados. Ce n’était pas, financièrement, des avenues envisageables à terme.

« Tout ça m’a amenée à proposer des productions clef en main. La pandémie m’a ouvert les yeux sur le fait que ma créativité peut servir à autre chose. Ces temps-ci, je donne trois cours par jours et j’ai une liste d’attente. »

« Devenir prof de chant, c’est vraiment ce qui m’a sauvée pendant le confinement. Ça m’a réanimée [créativement]. »

Ses étudiants proviennent de partout : Sept-Îles, Baie-Comeau, les Îles-de-la-Madeleine. « L’an passé, j’ai même eu une étudiante en France. »

Coupée au montage de l’entrevue du 21 janvier 2023.

PLACART

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2023-02-04T08:00:00.0000000Z

2023-02-04T08:00:00.0000000Z

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