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Ces écrins de verdure à deux pas de Mont-Tremblant

ISABELLE PION CHRONIQUE isabelle.pion@latribune.qc.ca

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Un écrin de verdure à deux pas de l’effervescent centre-ville de Mont-Tremblant. Le Domaine SaintBernard, vaste territoire protégé de 1500 acres, peut devenir une destination en soi… ou un excellent camp de base pour rayonner dans le secteur.

J’étais passée un peu en coup de vent en ski de fond, l’hiver dernier, mais c’était la faute de la météo glaciale. Ma courte randonnée aux abords du lac Raynaud m’avait cependant permis de constater la beauté des lieux.

Ce n’était que partie remise. Cette fois, j’y suis retournée en posant mon sac à dos à l’hôtel UNIQ, le temps d’un week-end.

L’hôtel UNIQ (pour unités nomades insolites québécoises), ce sont ces hébergements éphémères qui sillonnent le Québec depuis trois ans.

Depuis le 19 mai, le village de glamping a vu le jour sur une parcelle du Domaine Saint-Bernard, seul endroit où il s’arrête jusqu’au 9 octobre.

Une expérience qui peut entre autres intéresser les néophytes en matière de camping, puisque l’hôtel UNIQ met à la disposition des campeurs le matériel nécessaire pour cuisiner, comme des petits poêles au propane et la vaisselle, de même que la literie des prêts-à-camper. On compte 20 unités sur le site, de même que deux salles de bain complètes, une douche dans une installation spécialement aménagée et deux toilettes sèches.

Ici, les chevreuils gambadent matin et soir, quand ce n’est pas une dinde sauvage qui passe devant nous. Les oiseaux volent la vedette, un grand nombre de mangeoires ayant été installées sur le site.

On profite de ce spectacle sous le grand chapiteau aménagé spécialement pour les campeurs, qui peuvent y prendre leur repas. C’est aussi à deux pas de là qu’on peut profiter du feu. On a pensé à tout, comme le désinfectant et le chasse-moustiques qui traînent

sur les tables. Pour ceux et celles qui ne veulent pas se casser la tête, il est possible de commander les repas d’un traiteur.

L’endroit se découvre de différentes façons : en planche à pagaie sur le lac Raynaud, en marchant dans les quelque 37 km de sentiers ou encore à vélo. Le site compte d’ailleurs des sentiers de niveau débutant pour le vélo de gravelle.

Pour ma part, après le vélo de montagne électrique à Bromont, ce sera l’occasion de tester le fatbike électrique, qui a l’avantage de nous faire oublier les pentes trop abruptes mais aussi d’assurer une grande stabilité avec ses larges pneus.

Je me lance à la découverte du domaine aux côtés de Laurie Gravel-Trottier, véritable mine d’informations et guide chez D-tour, une entreprise de MontTremblant qui offre cette activité de découverte, de même que des forfaits sur mesure pour voir Tremblant et la région de différentes façons. Les participants doivent avoir 14 ans et plus pour conduire un vélo électrique.

Le terrain de jeu est grand, très grand, puisque le domaine jouxte la Réserve naturelle de la rivière du Diable, magnifique cours d’eau qui traverse le parc national du Mont-Tremblant. Par le pont Jack Rabbit, nous aurions aussi pu accéder au réseau cyclable La Villageoise. À noter que des travaux sont prévus jusqu’au 16 juin, mieux vaut s’informer sur les secteurs fermés dans le secteur d’ici la fin des travaux.

L’activité se termine alors qu’une fine pluie se met à tomber, mais j’en aurais clairement pris encore. C’est fou, quand même, de voir toute cette nature… en pleine ville.

La journaliste était l’invitée de Tourisme Laurentides.

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