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Matelas Houde honore ses grands bâtisseurs

Derrière le succès de Matelas Houde, il y a des gens. Des membres de la famille Houde, encore très engagée dans l’entreprise, mais aussi des employés qui ont le logo de Matelas Houde tatoué sur le coeur. C’est justement pour leur rendre hommage que le fabricant de matelas lançait l’été dernier son programme de reconnaissances. Désormais, dans les hauteurs de l’usine de la 12e Avenue Nord flottent les bannières des grands bâtisseurs, à l’image de ce qu’on voit dans les grands stades et arénas. Une façon originale d’immortaliser ces hommes et ces femmes qui se sont investis pendant des années pour le succès de l’organisation. La famille Houde y est bien représentée : Alfred, le fondateur et son fils Michel qui a pris sa relève dans les années 70. Également, les filles de Alfred Françoise et Pauline qui ont aussi joué un rôle important dans l’entreprise. Un tout premier employé a aussi obtenu cette consécration, soit Luc Simoneau. Embauché en mai 1977, il annonçait il y a un an son départ pour une retraite bien méritée. La direction a alors saisi l’occasion pour hisser une bannière à son nom afin de le remercier de ses loyaux services. On a aussi nommé la salle des employés Luc Simoneau. « Moi qui ne voulais rien pour mon départ! C’est sûr que ça m’a ému de voir la bannière. J’ai toujours travaillé au sein de cette entreprise comme si c’était la mienne. On pouvait me rejoindre n’importe quand en cas de problème ou pour des questions », explique Luc Simoneau. Quelques mois plus tard, il recevait toutefois un appel inattendu de Dominic Houde, Président de Matelas Houde. «Avec la pénurie de main-d’oeuvre, il manquait du monde à l’usine. Il m’a demandé si ça m’intéressait de revenir, pour le nombre d’heures que je voulais. Je venais justement de terminer toutes les tâches que je retardais avant ma retraite. J’ai dit oui! Je travaille environ trois jours par semaine. Je suis bien ici. Ç’a évidemment bien évolué avec les années, mais on sent toujours cet esprit de famille. »

Comme un membre de la famille

Diplômé de l’École du meuble, option rembourrage, Luc Simoneau choisit Matelas Houde pour y faire carrière. C’est le fondateur luimême Alfred qui lui apprend les rouages du métier. « À l’époque, la famille Houde habitait à l’étage, et l’usine était située au rez-dechaussée, sur la 10e Avenue. On était cinq employés seulement. On faisait littéralement partie de la famille! » se souvient Luc. Ce lien quasi familial continuera de se tisser au fil des ans. « Dominic, je le connais depuis qu’il est bébé, j’ai été le porter à la garderie, je l’ai aidé à faire ses devoirs, etc. Je l’ai même supervisé à ses débuts dans l’usine! Avec le temps, c’est devenu un ami. On fait notamment du vélo ensemble. »

L’amour du travail bien fait

Cumulant plus de 45 ans de métier, Luc Simoneau n’a rien perdu de sa passion. Ni de son énergie! Quand il n’est pas au travail, il fait des petits boulots pour la famille et des amis. Sinon, il court, il pédale, il skie, il marche, fait du camping ou part faire des balades en moto. S’étendre pour relaxer? Vraiment pas son style! « Je n’ai jamais pris une journée de maladie au travail. » Cet infatigable travailleur, très méticuleux dans son ouvrage, a reçu des offres d’autres employeurs. Mais il est resté fidèle à Matelas Houde. « Les valeurs de l’entreprise me rejoignent. C’est très humain. Aussi, on a toujours misé sur la qualité. C’est agréable de travailler avec de bonnes matières premières et de livrer un produit dont on est fier. » Les matelas Houde durent en effet très longtemps. « J’en connais plusieurs qui les ont gardés des années, même moi je dormais sur des matelas Houde avant d’y travailler. Je connaissais donc bien le produit. » Quand Alfred Houde lui montrait le métier, il portait d’ailleurs une grande attention aux détails. « On a ainsi appris à ne jamais bâcler notre ouvrage. On ne laissait rien passer, même pas une petite couture lousse. » Au fil des années, Luc Simoneau a touché à tout : il a fabriqué, vendu, livré des matelas. Il a été contremaître pendant des années. C’est aussi l’un des derniers artisans de cette profession. « Aujourd’hui, c’est plus automatisé, mais pendant longtemps, la production était très artisanale et il fallait être habile de ses mains. J’ai fait du taillage, même un peu de couture. » Matelas Houde a toujours progressé. « Je n’ai jamais connu le chômage. Ici, il y a toujours eu du travail pour les employés. » Il apprécie toutes les petites attentions de la direction qui contribuent à créer une ambiance de travail agréable et à solidifier les liens entre l’équipe. « On a notamment accès à la loge du Phoenix, pendant les Fêtes, c’est fermé pour que tous aient congé, les vêtements de travail nous sont fournis, etc. » S’il a toujours autant de plaisir à rentrer travailler, l’objectif d’une vraie retraite demeure. « Je vais avoir bientôt 65 ans, j’y pense évidemment. J’ai plusieurs projets qui m’attendent. La course occupe aussi une bonne partie de mon temps. Bref, je ne devrais pas m’ennuyer! »

« Les valeurs de l’entreprise me rejoignent. C’est très humain. Aussi, on a toujours misé sur la qualité. C’est agréable de travailler avec de bonnes matières et de livrer un produit dont on est fier. »

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